La nuit du samedi 27 juillet a été longue pour certains. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024 a suscité des controverses. L’extrême droite et les ultra-catholiques se sont emparés des débats pour leurs propres agendas. Contrairement à ce qu’ils croyaient, ce n’était pas “La Cène” de Léonard de Vinci, mais “Le Festin des Dieux” du Musée Magnin à Dijon. Ce tableau, présenté en moins de 2 minutes, célébrait les traditions festives des anciens dieux grecs, fusionnant christianisme et mythologie dans un parfait exemple de syncrétisme. Aux États-Unis, les hashtags #Christian et #LastSupper ont figuré parmi les sujets les plus discutés pendant la cérémonie. En revanche, certains pays, comme le Maroc, ont choisi de ne pas diffuser cette séquence. À la place, des images du Louvre ont été montrées, évitant ainsi la controverse.
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Je n’ai pas aimé la moquerie sur la Cène chrétienne, dernier repas du Christ et de ses disciples, fondatrice du culte dominical. Je n’entre pas bien sûr dans la critique du « blasphème ». Cela ne concerne pas tout le monde. Mais je demande : à quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là. Dans le milliard de chrétiens du monde, combien de braves et honnêtes personnes à qui la foi donne de l’aide pour vivre et savoir participer à la vie de tous, sans gêner personne ?
Le spectacle de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, même si l’on pense du mal des Jeux, de l’idée de ce type de spectacle, et ainsi de suite, a donné à voir une audace bien typique. Et elle a montré un esprit rebelle des Français autrement plus caractéristique que les bérets et baguettes de pain de la caricature anglo-saxonne ordinaire. Donc c’était un moment qui nous présentait comme peuple d’insolences et de poésies.
Puissants de la terre, méfiez-vous de ce peuple rebelle que même son président méprise sans vergogne. Il est comme le cavalier galopant sur l’eau : d’abord un rêve impossible mais ensuite une réalité sans appel.
https://melenchon.fr/2024/07/27/jai-aime-ou-bien-je-nai-pas-aime/
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